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Par qui nous nous anglicisons

Par qui nous nous anglicisons

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En vente Épuisé
Dans cet essai, l’auteur dresse un état de la situation de la langue parlée et écrite au Québec en prenant pour échantillon de base le français parlé par les animateurs et les animatrices de la radio de Radio-Canada, et le français écrit des journalistes de trois journaux montréalais : le 24H, Métro Montréal et Le Journal de Montréal. Il présente dans leur contexte les anglicismes et les impropriétés qu’il a notés en proposant une façon de les corriger, de sorte que ce petit ouvrage peut servir d’outil didactique et pédagogique. Chacun des 12 chapitres est chapeauté par une réflexion critique sur le français parlé et écrit au Québec.

Année 2020

Nombre de pages 245

ISBN 9782981613288

Dimensions 13,5 cm x 20 cm (5,31 po x 7,87 po)

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Critiques

Mars-Avril 2022 de L’Action nationale

Dans ce petit livre, Noël Laflamme lance un cri d’alarme sur la qualité de la langue telle qu’elle est pratiquée dans un certain nombre de médias québécois, principalement Radio-Canada. Laflamme avance la thèse selon laquelle les élites médiatiques du Québec ont délaissé le rôle de « modèle communicationnel » qu’elles avaient longtemps assumé et qu’elles sont, de ce fait, à maints égards, responsables de l’anglicisation des Québécois. [...] Pour l’auteur, la langue des médias québécois est truffée d’anglicismes de tous genres et son livre vise à en apporter la démonstration.

Cette démonstration est très rondement menée. [...] Laflamme apporte 200 pages d’exemples. Pour chaque exemple, il offre une citation et présente la règle. L’échantillonnage semble assez aléatoire : [...] on trouve une foule de citations de journalistes professionnels tels Michel C. Auger, Patrick Masbourian, François Brousseau, Manon Globensky, Chantal Hébert ou Marie-Christine Blais.

La lecture de ce livre est quelque peu pénible, je dois dire, et ce, pour deux raisons. La première est qu’il est assez triste de constater à quel point notre langue est chargée d’anglicismes. L’accumulation des exemples a un effet assez sidérant. [...] La seconde raison pour laquelle la lecture de livre est un peu pénible, c’est que tous les exemples sont formulés de la même manière.

[...] À mon sens, Laflamme a raison d’insister sur la qualité de la langue dans les médias. [...] Je me permets de faire la recommandation suivante à Monsieur Laflamme : nous offrir une seconde version de son livre. Dans cette seconde version, l’auteur pourrait équilibrer le propos en élaborant davantage ses analyses et en réduisant la place apportée aux exemples.

Martin Blais, Université Saint-Paul (Ottawa)